vendredi, janvier 28, 2005

Les Lois européennes sont désormais transmises

Nouveauté sensationnelle : le Premier ministre s'engage à ce que les Lois (au sens large) européennes soit désormais transmises aux présidents des deux Assemblées ou de leurs commissions permanentes, et que la "non-transmission" soit l'exception. «C'est un changement considérable de comportement», a insisté le ministre de la Justice.
Jusqu'à présent ce n'était pas le cas en vertu de l'argument que l'Europe relève de la politique étrangère, et est donc le domaine réservé du seul chef de l'Etat.
Concernant l'Europe (80% des Lois françaises) c'est évidement un argument fallacieux. Du coup la représentation nationale est dépossédée de son pouvoir législatif réel, et notamment de son rôle de contrôle du gouvernement. On l'a bien vu dans l'affaire du débat sur la Turquie. Peut être faudrait-il tout simplement unifier le mandat des Députés, national et européens, pour résoudre cette contradiction.

jeudi, janvier 27, 2005

2004 : Une année économique exeptionnelle !

http://clients.world-television.com/worldeconomicforum_annualmeeting2005/_S12929.asp

Prés de 5% de croissance, le plus fort taux depuis 30 ans !
Bien sur, pas pour l'Europe, que ses rigidités bien connu exclus de cette océan de croissance. Le monde est en train de basculer ves l'Asie, et l'Europe est en déclin relatif. Le projet Bolkestein de directive sur la libéralisation des services devrait améliorer les choses. Une augmentation du pouvoir d'achat et une hausse de croissance donc d'emploi devrait en résulter. Espérons que les corporations spécialistes de la tonte d'usagers n'arrivent pas à couler ce texte libérateur !


Barroso veut des services sans frontière
Bruxelles : de notre correspondant Pierre Avril
[27 janvier 2005]

"Les services devront être un jour capables de migrer sans frontière d'un Etat à l'autre de l'Union européenne. Au moment où en France, la directive Bolkestein, prévoyant une libéralisation du secteur, provoque une polémique, José Manuel Barroso annonce son souhait de faire sauter d'ici à 2011 les verrous empêchant l'accomplissement complet du marché intérieur. «Il est temps de réaliser une nouvelle étape dans l'intégration économique», a déclaré hier le nouveau président de la Commission européenne, en présentant son programme de travail pour les cinq ans à venir. «D'ici à la fin de la décennie, il devrait être aussi naturel d'offrir des services à travers les frontières que de transporter des biens», a-t-il précisé. Ces derniers présentent un «énorme potentiel de croissance». José Manuel Barroso a cependant précisé que toute législation devait «préserver le rôle particulier reconnu aux services d'intérêts généraux». Cette préoccupation est particulièrement sensible en France, et cela à quelques mois du référendum sur la Constitution. En présentant hier son programme – l'équivalent européen d'un discours de politique générale pour un premier ministre français – le chef de l'exécutif européen s'est défendu de diriger une commission «partisane». «Nous ne travaillons pas pour la droite ou pour la gauche», a-t-il ajouté."

mercredi, janvier 26, 2005

Cro-Magon ?

"P. V. – Je récuse votre manichéisme : on se croirait revenu en 1981, à l'époque où vous affirmiez que le mitterrandisme allait faire passer la France de l'ombre à la lumière !

J. L. – Ne remontons pas à la préhistoire…
"


Le Figaro, mercredi janvier 2005

lundi, janvier 10, 2005

Le sort en est jeté...

Puisque Chirac veut jouer l'avenir de la France sur un coup de dés, sur un projet dément de reconstruction de l'homme français par le turc, et réciproquement, il va nous falloir protester avec le seul moyen dont nous disposons.
=>Nous allons faire échouer le référundum sur la Constitution.

Certains veulent sacrifier les interets de la France dans l'interet de l'Europe. Mais l'Europe, qui est une simple alliance avec certains de nos alliés, est là pour servir la France, et non pas l'inverse. Le but est de maitriser la puissance allemande en Europe. A tout abandon de la France doit correspondre un acqui supérieur pour elle. Avoir une autre vision qu'une vision purement politique est du romantisme.

Nous allons donc faire échouer le référundum sur la Constitution à cause de la Turquie.
Certes, « on » va nous dire que les deux choses n'ont pas de rapport, que "c'est indigne".
Mais ce n'est pas un argument honnete. D'abord dans une démocratie, aucune question ne peut être indigne. Si même on avait la moindre idée de ce que peut être la dignité (indigne<="qui est mal né", Plébéien, prolo). Cette Constitution est la Constitution d'un Etat quasi Fédéral. Certes, le mot n'est jamais prononcé, mais telle est la réalité. Le parlement à le pouvoir de décider qu'il est apte à se substituer à l'exercice des fonctions des états quand il le juge necessaire.
Les Etats on certes un droit de vote pour l'interdire, mais avec 2 voix seulement par Etats, sans consultation du peuple, sans tenir compte de leur démographie ou de leur poid économique. Inutile de dire que les grandes puissances risque fort de se faire mettre en pieces par les petits. Il n'y a d'ailleurs dans ce traité aucune garantie pour les Etats. C'est vraiment un traité visant la fusion. Nul garantie de base non plus pour le citoyen, puisque les Droits fondamentaux peuvent tous être limité par l'Etat, dans l'interet de la société.

Il s'agit donc de partager la souveraineté du Peuple français avec d'autres. Il me semble donc que si ces autres sont plutôt Turques, et demain Algériens, ou Maliens, qu'Allemand ou Anglais, cela fait une "petite" différence. Car l'entré de la turquie dans cette Union/Fédération, c'est évidement la porte ouverte à tous les pays qui le souhaitent. Comment refuser la Tunisie, bien plus moderne, quant on à accepté la Turquie ? On nous répondra que c'est un argument indigne. Mais que déclare le président de la commission européenne, José-Manuel Barroso « Ce n’est pas à l’Europe de se plier à la Turquie, c’est à la Turquie de se plier à l’Europe ! ». Or, pour citer François BAYROU : "Dans ces deux lignes, il y a beaucoup de conséquences : d’abord cela veut dire qu’il s’agit bien de se plier, cela signifie d’abord que l’on vient de deux modèles différents, de deux moules différents et que l’un doit céder à l’autre. Or pour ma part je ne crois pas que l’on puisse durablement plier les cultures et les peuples. Je crois exactement le contraire. L’identité pliée revient comme un ressort, comme un boomerang. Elle met le temps qu’il faut, et pour elle les décennies sont comme des jours, mais elle revient sous la forme la plus dure, la plus névrotique, la plus violente, sous forme d’intégrisme, de fanatisme, de violence. D’autant plus durement elle qu’elle aura été pliée, elle reviendra. Vous voulez plier la Turquie, cette Turquie reviendra sous d’autres formes. En voulant l’intégrer en la contraignant, vous préparez, je le crains, des lendemains brûlants."
Bref, ayant été violenté si longtemps, ayant été inhibé si longtemps, le peuple français pourrait fort bien -retour du refoulé- passer brutalement de l'amorphe au nationalisme le plus intransigeant. Et les signes d'un raidissement se multiplies à travers l'Europe.


Il est étrange qu'un homme qui dit aimer et vouloir protéger les peuples primitifs ("Premier" en PC) veuille ainsi agglomérer des populations si dissemblables. Son expérience de la Yougoslavie -guerre favorisée comme on sait par l'intervention maladroite de l'Europe- ne l'a pas non plus retenu. Mais Chirac est un joueur, et il joue l'avenir des la France comme il avait joué l'avenir de son gouvernement en 95.

Ses arguments sur la Paix, la Démocratie et les Droits de l'Homme sont une plaisanterie. La paix est assuré par les USA et notre force de frappe nucléaire. Quant au DDH et à la Démocratie.. Après 130 ans de présence française, et d'effort pour les éduquer et les métisser, l'Algérie continue à les rejeter. Et est-ce que l'Allemagne Nazi était un pays pauvre ? Ce ne sont pas les pays pauvres qui déclenchent les guerres. Au reste, les autres Européens ont obtenus un accord les garantissant contre toute augmentation de leur participation au budget. Il ne reste donc plus que la France pour payer les Turcs. Or Chirac lui même ne le veut pas. Inutile de dire que les Turcs risque d'être extrêmement déçu, eux qui font tous ca pour ca.

Arguments difficiles à évoquer publiquement, le chef de l'Etat serait également convaincu, comme il l'a confié à l'un de ses interlocuteurs, que la démographie Turque pourrait «régénérer» celle de la vieille Europe. Il est bien connu que nous manquons de chômeurs dans nos Cités. «Ecoutez, répond le chef de l'Etat, les racines de l'Europe sont autant musulmanes que chrétiennes. Aznar et ses amis peuvent raconter ce qu'ils veulent. Il n'en reste pas moins que l'Espagne a d'abord des racines musulmanes. Elle a été musulmane avant d'être chrétienne». Ce qui est faux, puisque si le sud était effectivement sous occupation Musulmane, le nord restait bien chrétien. Sinon, on voit mal pourquoi les Musulmans y auraient perpétré autant de crimes (razzia, mise en esclavage, sévices sexuels, actes de tortures et de barbaries, villes rasées, génocides..). Par ailleurs l'Espagne n'est pas l'Europe. «Les valeurs judéo-chrétiennes et latino grecques, ça ne parle pas à Chirac», ajoute en riant un autre.


Bref, Chirac prétend que la Turquie est européenne, et doit donc rentrer dans l'Europe (qui est d'origine Musulmane) pour éviter un choc des civilisations -parce qu'elle n'est pas européenne, et que tout ca n'a aucun rapport avec le traité de fusion des Etats avec la Turquie, que nous devons ratifier sous peine de détruire la Paix, bien que nous ne soyons pas en guerre avec la Turquie, et que ce traité n'ait aucun rapport avec la Turquie.
Heureux les simples d'esprit....