mercredi, décembre 01, 2004

Une hypothése confirmée

Le Socialisme comme religion. Cette hypothése est maintenant confirmé par une étude trouvé dans un petit livre pour étudiant. Le fait d'être de gauche ou de droite n'est PAS conditionné par la classe sociale, contrairement aux discours même de la gauche qui aime tant s'imaginer rebelle.

Le facteur discriminant primordial entre la droite et la gauche est la présence ou non chez l'individu de convictions religieuses. Ce qui ne se comprend que si le socialisme est lui même une religion. Ainsi, de même qu'un Musulman n'est pas un Juif, un Juif ne peut être un Chrétien. Ce sont des croyances exclusives l'une de l'autre. Et un Socialiste ne peut donc être Chrétien.

Il est permit de penser que, contrairement au discours ambiant, la religion est un garde fou contre l'irrationnalité profonde du projet Socialiste. Un croyant ne pense pas que le royaume de Dieu sur terre soit possible, ni que la politique puise être morale, ou que le régime à la mode soit "l'alpha et l'oméga" de la vie. Et contrairement aux accusations de certains, remarquons que l'Eglise a toujours était séparé de l'Etat, et un contre pouvoir souvent puissant contre les excès inévitables de celui-ci. C'est dire que, institutionnellement, le spirituel n'est pas dans le temporel, le Salut n'est pas dans la Politique, qui n'est qu'une technique. C'est aussi affirmer que l'Etat n'a pas à "éduquer" les âmes.
Cette séparation, cette laïcité, concerne-t-elle les Musulmans ? Peut être pas. Ce qui serai le point d'accord profond entre la gauche et ceux-ci. Mais si la gauche aime les Musulmans, ont peut penser, en s'appuyant sur cette étude, que cet amour sera décu.



Le deuxiéme facteur influencant l'appartenance à la gauche est la duré des études. Plus un étudiant "traine" à l'Université, plus il est "de gauche". Inversement, plus il aura d'expérience de la vie active aprés ses études, moins il le sera.
La premiére hypothése est que l'Université a besoin d'un nombres d'années minimum pour réussir un bourrage de crane efficace. Mais il y a une autre hypothése, peut être plus profonde. Plus l'étudiant étudie, plus il finis par prendre les explications du monde qu'on lui fourni comme la réalité elle même, pour finalement, inversant l'ordre des choses, vouloir que le monde se conforme à ses propres théories explicatives. Bref, il finis par vivre dans le monde de l'Idée et des abstractions, tellement plus facile à apprendre et à manier que le réel.
Scandalisé par un monde qu'il percoit comme désobéissant, donc fondamentalement injuste, ayant une haute opinion de lui même, l'étudiant se radicalise à mesure qu'il s'installe dans la facilité. Avec les années actives qui passent, et constatant son propre comportement, notre étudiant sera bien obligé de reconnaitre que la société se dérobe sans cesse à ses projets mirifiques, que l'Etat n'est pas tout puissant, et que les individues n'obéissent pas aux belles théories idéologiques.


On percoit historiquement les effets d'une semblable coupure dans la révolution de 1789. Les "Lumiéres" n'ont pas la moindre expériences de la politique. Mais ils théorisent, et gagnent l'opinion public. Arrivés au pouvoir, leurs erreurs théoriques et la complexité de l'homme concret, les subtilités de la vie sociale font que leur projet prend l'eau. Incapables de se remettre en cause, ils n'y voit que l'effet de complots et de résistance "au progrés" de "veritables monstres", et se lance alors dans l'irréparable : un million de morts.
Inutile je pense d'évoquer comme autres exemples le révolutionnaire en robe de chambre Lénine et ses 18 millions de morts, ou bien, plus comique, "l'expérience socialiste" de 1981.