mardi, mai 03, 2005

Le pouvoir d'achat salarié stagnerait depuis 25 ans en France

Superbe exemple de propagandastaffel Marxiste. Merci "Libération" !
Quand je penses que c'est grâce à des gens comme cela que le comique troupier reste un genre si vivant dans notre beau pays.


jeudi 28 avril 2005 (Reuters - 23:47)


PARIS - "Le pouvoir d'achat des salariés affiche une "quasi-stagnation" depuis la fin des années 1970 et "la condition salariale est comparable à ce qu'elle était il y a un demi-siècle", selon une étude du CERC-Association.


Bienvenue dans la 4éme dimensions. Le pouvoir d'achat du salaire net annuel moyen en euros constants de 2000, d'aprés l'INSEE passe de 1979 à 2001 de 17 480€ à 20 321€.
2841€ de plus, ca baisse à mort, donc..



"Les récentes revendications salariales ne sont pas le fruit d'une illusion d'optique liée à l'annonce de profits boursiers records", écrivent les auteurs de l'étude, publiée jeudi.

"Profits boursiers records", alors que la bourse ne s'est toujours pas remise du krack des valeurs internets ? Je supose que ca doit être l'annonce des profits de certaines entreprises du CAC40, 2 ou 3% par rapport au capital. Certes c'est moins bien que la caisse d'épargne, mais puisque c'est du "profit", c'est mal.



"Aujourd'hui, la place des ménages de salarié ou de chômeur dans l'échelle des niveaux de vie est comparable à celle qui prévalait au milieu des années 1950."

Changement de sujet, aprés le pouvoir d'achat en baisse, les inégalités.
Qu'est-ce qu'on en a à faire de l'inégalité ?



"Cette baisse traduit, en partie, l'amélioration du niveau de vie relatif d'autres catégories de ménages, notamment des retraités", estiment les auteurs, qui considèrent cependant que "l'explication majeure réside dans l'envolée des revenus du patrimoine".

Un peu de lutte des classes ? Pourquoi n'a-t-on pas lu dans les année 70 que la baisse des retraites et des revenues du patrimoine avaient comme explication majeur l'envolée des revenus des salariés ? Au reste, comme on sait, c'est la principale raison de la crise de 1973 à 1986 : le choc pétrolier ne fut qu'un détonateur.



"Pour la majorité des salariés, qui ne peuvent compter que sur les revenus de leur travail, le niveau de vie relatif a considérablement chuté depuis 20 ans", affirme l'étude.

Niveau de vie relatif, nous sommes bien dans la lutte des classes. Relatif avec quoi ? Nous n'auront pas l'information, sans doute parce que nous sommes trop stupide.
Il est évident pourtant qu'avec 10% (et plutôt 13%) de gens au chomage, la part des salaires versés baisses mathématiquement. En France les salariés coutent chéres, on les a remplacés par des machines, du capital, du patrimoine. Il n'y a rien de scandaleux dans cette situation. Remarquons d'ailleur que dans les pays Ultra-Libéraux comme les USA ,ou limite fasciste comme la Grande Bretagne, où le chomage est quasi nul, c'est exactement le phénoméne inverse qui à eut lieu, et la part des salaires à bondi à 70/75%.


En outre, depuis dix ans, "les prestations sociales ne parviennent plus à compenser ce mouvement".

Depuis quand les prestations sociales ont-elle pour but de favoriser l'égalité ?
Ou plutôt l'égalisation ? Car l'égalité, c'est comme les intégrales ou les racines carrés, un concept qui à peu de risque de s'appliquer à une société. Ou bien, cette égalité tant revendiqué n'est plus un concept, mais un mythe complétement irrationel, un songe, un conte, une illusion, qui ne sert qu'à justifier le vol de certains -assez nouilles pour l'accepter.


Depuis la fin des années 1970, "la progression du niveau de vie des ménages s'est considérablement ralentie" et "les salariés ont été les plus touchés par ce mouvement".

La progression du niveau de vie s'est ralentie ? Diable ! La Gauche à pourtant tout fait pour limiter la croissance économique de ce pays, productrice d'inégalité, alors, où est l'erreur ?



Les gains du pouvoir d'achat des salaires ont représenté 0,2% à 0,3% par an, des niveaux "largement inférieurs à l'évolution du niveau de vie moyen en France".

La détérioration a été très rapide dans la première moitié des années 1990, avant de marquer une pause à partir de 1997, pour reprendre en 2002 et 2003.


Reprise du gros délire.. Ca lasse..



"Cette quasi-stagnation du pouvoir d'achat du salaire net moyen est d'autant plus remarquable que le niveau moyen de qualification de la main-d'oeuvre salariée n'a cessé d'augmenter tout au long de la période", souligne l'étude.

Le rapport ? Si justement le niveau moyen augmente, il n'y aucune raison pour que le salaire moyen augmente. D'ailleurs utilisant le même argument, il est bien certain que le capital de 2005 est bien plus complexe, et de loin, que celui de 1970. Quand à la "quasi stagnation", ca doit faire hurler de rire même le plus socialiste des économistes.



En outre, la détérioration a touché tous les salariés, du secteur privé comme de la Fonction publique.

Délire total et bizarre venant de fonctionnaires qui a priori doivent bien connaitre leur systéme automatique de revalorisation des salaires -hors augmentations négociés, bien entendu.



LA DETENTION D'UN PATRIMOINE "DECISIVE"

A qualification constante, le pouvoir d'achat du salaire net moyen des salariés du secteur privé a légèrement augmenté (+0,2% par an) entre 1982 et 2002 tandis que celui des salariés de la Fonction publique a légèrement diminué (-0,1%) par an, soit en vingt ans un écart d'environ 7% entre le secteur privé et la Fonction publique.

Laisson donc la question du pouvoir d'achat réglé par l'INSEE.
Alors comme ca il y aurait 7% d'écart de croissance entre le privé et le public ? Toutes les études indiques que le salariés du public sont en moyenne payé 1000 FF de plus que ceux du privé. Mais bien sur, nos éminents experts sont scandalisés que la différence puisse se réduire. Une scandaleuse égalisation ?


"Si la moyenne des salaires a augmenté un peu plus vite (+0,6% à +0,7% par an), cela tient essentiellement au fait que les entreprises et les administrations emploient aujourd'hui davantage de cadres et de personnels qualifiés que par le passé."


Ca doit vouloir parler du public ? Le public est plus qualifier que le privé ? Le privé doit donc payer plus le public ? Parce que si on est plus qualifié, on doit être plus payé ? Et réciproquement ? On ne saurait exprimer avec plus de circonvolutions la réalité que vise "l'Egalité" : les moins payés doivent payer pour les privilégiers !




Enfin, selon l'étude, la détention d'un patrimoine est devenue aujourd'hui, plus encore que par le passé, un facteur décisif de sécurité économique.


Oui, faire des économies, c'est mieux. Mais à part en URSS, à toutes les époques et tous les pays, ca l'a toujours été ! Dans le même ordre d'idées profondes, il y a d'autres experts qui affirment que, de nos jours, il est mieux d'être en bonne santé que malade. Certes, puisqu'on explique toute l'année qu'économiser, constituer du capital, c'est Mal, puisse que le capital c'est Mal, il ne faut pas s'étonner aprés des résultats..



Depuis les années 1990, la progression des revenus de la propriété a été particulièrement dynamique, relèvent ses auteurs. Alors que les revenus du patrimoine représentaient 21,5% du total des salaires nets en 1978, cette part est passée à 30% en 1988 pour grimper à plus de 45% en 1998 et redescendre légèrement, aux environs de 44% en fin de période.


Exactement, et c'est l'oeuvre du tournant de 1983 du gouvernement socialiste que d'avoir rétablis ainsi les finances des entreprises. Avec ces 20%, elles étaient incapables d'investir. Comme disait un horrible socialiste (H.Schmitt), les profits d'aujourd'hui sont les emplois de demain..



"En proportion des salaires, la part des revenus du patrimoine a plus que doublé au cours des 25 dernières années alors que celle des prestations sociales monétaires a été multipliée par 1,5 environ."


Délire. pourquoi pas comparer le taux de croisance des prestations sociales avec celui du trafic routier pendant qu'on y est ? On se soigne mieux aujourd'hui qu'il y a 20 ans, et les retraités (vraiment mal lotti en 70) touche maintenant 1000FF par mois de plus en moyenne que les actifs.



Le CERC-Association (Connaissance de l'emploi, des revenus et des coûts) est née de la dissolution du Centre d'Etude des Revenus et des Coûts (CERC) en 1995 par le Premier ministre de l'époque, Edouard Balladur.


On à dissous ? Ca se comprend !



Initialement constituée de chercheurs de l'ex-CERC, l'association compte principalement des universitaires, des chercheurs et des représentants des partenaires sociaux. /DR


Voila donc où passe une partie de nos impôts ? Damned !



http://www.liberation.fr/page.php?Article=292996



Devant un tel anoncellement d'aneries, que dire ?
On ne rigole pas tous les jours autant en ce moment.
D'ailleur on a du mal à comprendre pourquoi des adeptes de la "lutte des classes" n'utilisent par leur belle théorie pour comprendre qu'une lutte, ca peut se perdre.
Et dans ce cas là, ils devraient en conclure naturellement que "Tout est normal".
Enfin, avec la Mondialisation, nous leur souhaitons bon courage pour arriver à piller les entreprises comme dans les années 68-83..



http://www.liberation.fr/imprimer.php?Article=292996
http://www.liberation.fr/imprimer.php?Article=292961



"Buvons un coup, buvons-en deux
A la santé de nos Messieurs,
A la santé du Roi de France
Et merde pour le Roi d'Angleterre,
Qui nous a déclaré la guerre !"