jeudi, janvier 27, 2005

2004 : Une année économique exeptionnelle !

http://clients.world-television.com/worldeconomicforum_annualmeeting2005/_S12929.asp

Prés de 5% de croissance, le plus fort taux depuis 30 ans !
Bien sur, pas pour l'Europe, que ses rigidités bien connu exclus de cette océan de croissance. Le monde est en train de basculer ves l'Asie, et l'Europe est en déclin relatif. Le projet Bolkestein de directive sur la libéralisation des services devrait améliorer les choses. Une augmentation du pouvoir d'achat et une hausse de croissance donc d'emploi devrait en résulter. Espérons que les corporations spécialistes de la tonte d'usagers n'arrivent pas à couler ce texte libérateur !


Barroso veut des services sans frontière
Bruxelles : de notre correspondant Pierre Avril
[27 janvier 2005]

"Les services devront être un jour capables de migrer sans frontière d'un Etat à l'autre de l'Union européenne. Au moment où en France, la directive Bolkestein, prévoyant une libéralisation du secteur, provoque une polémique, José Manuel Barroso annonce son souhait de faire sauter d'ici à 2011 les verrous empêchant l'accomplissement complet du marché intérieur. «Il est temps de réaliser une nouvelle étape dans l'intégration économique», a déclaré hier le nouveau président de la Commission européenne, en présentant son programme de travail pour les cinq ans à venir. «D'ici à la fin de la décennie, il devrait être aussi naturel d'offrir des services à travers les frontières que de transporter des biens», a-t-il précisé. Ces derniers présentent un «énorme potentiel de croissance». José Manuel Barroso a cependant précisé que toute législation devait «préserver le rôle particulier reconnu aux services d'intérêts généraux». Cette préoccupation est particulièrement sensible en France, et cela à quelques mois du référendum sur la Constitution. En présentant hier son programme – l'équivalent européen d'un discours de politique générale pour un premier ministre français – le chef de l'exécutif européen s'est défendu de diriger une commission «partisane». «Nous ne travaillons pas pour la droite ou pour la gauche», a-t-il ajouté."