vendredi, octobre 15, 2004

La France comme elle va...

On apprend que la Mairie communiste de Bobigny à distribué 4.000 exemplaires d'un disque de rap à des éléves de la ville pour la rentré des classes. C'est déja complétement populiste de distribuer du rap à des éléves avec de l'argent public. Est-ce qu'on s'imagine sérieusement que le rap peut être d'une quelconque utilité à un éléve ? "On" a de plus cherché à "acheter la paix social" : seul des bandes indigénes de rapers sont présent sur le disque.

Mais pire, sur 12 des chansonettes émaillés d'injures, 2 (de "Kam’s" et de "Menace verbale", tout un programme) on déclenché la colére des policiers, assimilés à des «fachos fâchés». «Alors, tu sais pas mettre les menottes le poulet, hein ? L’enculé, t’as compris, ça te fait bander de les mettre... » Le texte se poursuit par la prétendue réponse d’un policier : « Tu veux qu’on soit pas raciste avec des fils de putain de ta race que tu es, moi j’te mets dans un bateau, j’te renvoie chez toi... » Le texte se pousuit par «Tout l'monde critique Le Pen mais Sarko j't'en parle même pas, c'est pas la peine y en a marre de tous ces cisteras (NDLR : racistes en verlan)», «En France, là où la justice s'achète comme une rettba (barrette de cannabis)» disent les paroles avant de conclure «On reposera les armes quand tout ça cessera.» «En véhiculant l'image de policiers tortionnaires et racistes, certains sombrent dans une propagande incitant à la haine», déplore Franck Carabin de Synergie-Officiers (majoritaire en Ile-de-France). De son côté Jérôme Hanarte, secrétaire départemental du syndicat Alliance (premier syndicat de gardiens de la paix), a estimé que les deux chansons incriminées incitaient "à la violence, voire au meurtre sur des policiers",

Dans le même temps on apprend que 81.366 actes de violences ont été recensés pendant l'année scolaire 2003-2004 dans les lycées et collèges, contre 72.057 l'année précédente, soit près de 13% d'augmentation. Ceci explique cela.


Dans une société qui refuse la hiérarchisation, le respect de l'autre disparait.
Les status, les états, les dignités, les classes sont confondus. Chacun s'imagine avoir les même qualités donc les même Droits qu'autrui. La réalité contredisant cette funeste illusion, l'illusionné se sent agressé et devient donc agressif à son tour. On peut donc en toute bonne foi insulter et frapper des policiers qui oseraient vouloir exécuter la Loi. Une Loi faite par des gens considéré égaux; une Loi sans valeur donc. Tout comme on méprise son enseignant ou son camarade d'école, et l'ignorant se permets de se croire l'égale du savant. Cette décadence morale semble être une des conséquences de Mai68, encore que ses progromes doivent dater de la révolution de 1789 (2 millions de morts). On voulait des citoyens égaux, une seule Loi, maintenant on veut des hommes égaux, c'est à dire l'égalité de résultat. L'égalitarisme c'est cette doctrine politique prônant l'égalité absolue des citoyens en matière politique, économique et sociale.


Les programmes de l'éducation nationnale inclus maintenant des séances de "débats" oraux obligatoires de sujets plus ou moins d'actualités. De sujets "sociaux", bien évidemment. Les éléves, qui sont notés, apprenent à réciter avec forces convictions des niaiseries politiquements corrects. Tout ca sous le regard bienveillant de l'enseignant, qui est donc dévalorisé, puisque passif.
De quelle qualité peut bien être ce genre de débat entre ignorants ? Nulle, bien sur. Mais les jeunes y acquiérent une tournure d'esprit qui leurs donne l'illusion de savoir, et beaucoups de prétention.
Bref, on dévalorise le Savoir au nom de l'Egalité. Le jeune apprend qu'il n'y a pas de différence de valeur entre les idées d'un spécialiste ayant étudier le sujet quelques années et un ignorant. C'est celui qui braille le plus qui à raison.
Or cet égalitarisme est une atteinte à la liberté, puisqu'on empéche les meilleurs éléves de progresser plus vite, et qu'on enferme dans un programme scolaire médiocre des jeune brillant. Est-ce que l'on sait que les enseignants font redoubler des jeunes qui devraient tout au contraire sauter des classes, officiellement pour qu'ils prennent le temps de "s'épanouir", officieusement et rééllement pour maintenir "l'égalité des chances" pour les autres éléves ? Faut-il rappeler le refus des classes de niveaux ? Inversement le refus de voir les dyslexiques -maladie dont le caractére héréditaire est en totale contradiction avec les axiomes de l'égalitarisme où l'individue n'a ni ne doit avoir de passé (surtout s'il est français et blanc...)

Concrètement l'égalitarisme est source de nivellement par le plus petit facteur commun, et donc de médiocratie. Ceux qui parle d'égalité par le haut sont des menteurs ou des crétins. Est-ce qu'on peut s'imaginer sérieusement que tout le monde va devenir PDG ? 80% de bac ? Allumez donc Canal+ ! Nous baignons dans le médiocre, le vulgaire, le laid, dans la bêtise et la petitesse.

L'égalitarisme est une atteinte à la liberté. Elle limite la liberté de l'homme pour l'empécher de s'élever, de devenir meilleur que la masse. Or il est rare que les individus ne recherchent pas ce qu'il y a de meilleur dans une société. Vous iriez vous faire soignez par un médecin qui à eut son diplôme pour des raisons égalitaristes, vous ? Mon interet le plus égoiste est d'avoir de nombreux gens plus intelligents que moi, et de profiter sans trop me fatiguer du fruits de leurs efforts. De plus les heureux bénéficiaires du tripatouillage égalitariste sont véritablement sous tutelle, comme des enfants. Est-ce l'effet du hasard si le "93" à un taux de chômage comme de réusite aux examens supérieur à la moyenne nationale ? L'égalitarisme s'oppose ainsi aux besoins des hommes, aux besoins d'une société moderne, du pays, de la Liberté.

Finalement, on le sent bien, l'origine véritable de l'égalitarisme c'est la jalousie des médiocres et des ratés envers ceux percu comme supérieurs. C'est aussi le désir inavoué de ceux qui veulent redevenir des animaux. Car nous expliquent-ils, dans une société égalitaire, il n'y a plus de divisions sociales, politiques ou culturelles. Ayant les mêmes références, tout le monde pense donc de la même manière. La société égalitaire est ainsi une société dans laquelle l'Homme fusionne, comme il le fait dans une passion amoureuse. Il n'y a d'ailleur même plus besoin de gouvernement pour que la société fonctionne; en tout cas la démocratie devient complétement inutile. L'Homme débarrassé du déchirement de la conscience peut ainsi se reconnaître lui même dans toute la pureté de son être. Par ailleurs il atteint ainsi à la liberté totale, car il lui est impossible de vouloir autre chose que ce qu'il a déjà. Simple élément d'un troupeau l'Homme devient aussi complétement irresponsable. Il n'a qu'à, il ne peut que, suivre le troupeau, comme l'on bien montré les foules en délires des régimes socialistes.

Voila pour la théorie. Au passage, on reconnait le topos Marxiste maintes fois réfuté que la richesse conditionnerait l'idéologie. Nous ne sommes plus à ca prés. Cette idéologie est complétement régressive. Le désir d'être un enfant. Enfant rêvés comme insouciants et innocent -la bonne blague, certains on vraiment la mémoire courte ! C'est de la haine de l'autre, cet autre qui vous juge peut être, ou qui vous fait vous juger. Cet autre qui vous rend donc absolument particulier, qui détruit votre prétention à être la norme universelle, cet autre est insuportable. Le désir de perdre sa conscience, de perdre la culpabilité qui ronge certains, le désir d'être chosifier. C'est de la rétrogradation de l'espéce.

Le malheur de l'égalitarisme c'est qu'un animal doit bien finir à la boucherie. L'Homme égale est aussi remplacable. Sa vie n'a donc plus aucune valeur. Ce refus de l'altérité, de l'autre, du dialogue, de la différence, du "plus que moi", du "moins que moi", c'est la recherche de la fusion, de l'unité, de l'Un. C'est-à-dire le désir de ramener la vie avec ce qu'elle a de complexe, d'insaisissable de contradictoire et de multiple, bref de vivante justement, à l'Unité. Or vouloir imposer l'unique, l'immobile, l'inaltérable, et l'éternel, c'est glacer la vie; C'est tuer la société. C'est la mort.