lundi, août 23, 2004

Mon petit chez moi

Dans mon quartier il y a deux "squates" de Maliens.
Le premier groupe viole les Droits d'un propriétaire privée.
Le second groupe occupe illégalement une propriété de la ville de Paris, une propriété des parisiens.

J'ai assisté à l'invasion du premier il y de cela maintenant plusieurs années. Il y avait le D.A.L, le prefet, plusieurs voitures de policiers, et France3.
Le D.A.L a distribué des tracs dénoncant le scandale : Ces Maliens ont été expulsés des H..L.M. parce qu'ils ne payaient pas leurs loyers ! Mais les organismes H.L.M. acceptent de les reprendres à la condition que la somme du loyer soit gelé sur leur compte bancaire pour garantir ce paymant ! Le D.A.L. trouve ces conditions scandaleuses ! Et soutient la lutte héroique ! etc.. Finalement le prefet s'est écrasé; Les Maliens n'ont pas été expulsés; Ils n'ont pas non plus retrouvé de logement H.L.M.

Depuis, les Maliens vivent donc dans cette immeuble bon pour la démolition. Ils partent chaques matin en costume travailler. C'est un spectacle étrange. Cela dit, ils ne payent visiblement pas l'eau : Leurs voisins ont plusieurs fois découvert 10 à 15 centimétres d'eau en rentrant chez eux. Ils ont aussi pour habitudes de jetter leurs détritus directement sur le trotoire. Ce qui dégrade l'image du quartier et à couté plusieurs millions en baisse relative de valeur aux propriétaires -sans parler du préjudice pour le propriétaire de l'immeuble occupé. Si puissante est pourtant la Rectitude Idéologique que je n'ai vu nulle association de citoyens exigeant leur expulsion immédiate.


Le second groupe est dans une rue perpendiculaire à celle-ci. Je ne sais pas pourquoi ils sont là. Ils n'ont pas l'air de travailler. Ceux-là ne jettent pas leurs ordures. Par contre une fois que je passais devant la porte de "leurs" immeuble ils ont jeté de je ne sais quel étage un vélo V.T.T. qui à atterri à 60 centimétres de moi. Probablement une méthode expéditive pour descendre son V.T.T. Depuis je fais un détour. De toute façon ils urinent contre "leur" immeuble. Leurs enfants et adolescents sont dehors dans la rue toute la journée, jusque vers minuit/une heure du matin. Il y a pourtant deux parcs à 100 et 150 métres, mais ils ne semblent pas s'en interesser. Pas plus qu'à faire leur devoir, à lire ou à regarder la télévision. Livré à eux même toute la journée sans aucune surveillance, on pouvait s'attendre à des malheurs. Ils ont eut lieux. Plusieurs ont déja été renversés par un véhicule alors qu'ils jouaient à on ne sait trop quels jeux au millieu de la rue. Mais l'incident le plus grave fut quand l'un d'entre eux s'est mis en tête de faire du patin à roulette sur le toit de mon immeuble. Bien sur, il est tombé. 7 étages. Un passant nous à accusé de ne pas avoir de caméras de surveillances sur le toit. D'autres on accusé le gardien de ne pas avoir été là, un dimanche. Un troisième nous a affirmé que les méres africaines étaient excellentes, "les meilleurs du monde". Toujours est-ils que depuis rien n'a changé, et toujours trainant dans la rue, les collisions avec les deux roues ou les automobiles se poursuivent.

Mon seul contact avec eux on eut lieu le jour où l'un d'eux m'a demandé un cigarette. Je lui ai répondu que j'étais désolé mais que je ne fumais pas, et ce gnome faisant la moitier de ma taille s'est mis à m'insulter. Dialogue des cultures qui s'enrichissent par l'échange. Quand ils auront 17 ou 18 ans, vont-ils mettre le quartier à feu et à sang ? Quand la Loi sera-t-elle appliquée ? Quand seront-ils expulsés ? Quand donc les Maliens rentreront-ils au Mali ?