mardi, juillet 27, 2004

Marx et compagnie

On sait que pour Marx les pensées des gens dépendent de leur classe sociale, elle même définie par rapport au capital et au salaire. Bref, la Pensée dépend de l'économie.
Il reste de cette idéologie un résidu chez les gauchistes et chez la gauche en générale qui consiste à considérer un membre de la classe inférieur coupable d'avoir violé la Loi comme en fait une victime. Le fond de l'affaire est là : il n'a violé la Loi que parce que sa condition sociale relative ne lui permet pas de penser autrement que telle qu'il l'a fait. C'est donc une victime à double titre de "la Société", puisque d'une part son status n'est pas des plus enviable, mais qu'en plus il est arbitrairement victime d'une limitation de pensées, pensées sanctionnées par des Lois dites bourgeoise.

Trés tôt, on à fait remarquer que si la pensée dépend de la classe sociale, alors la pensée de Marx n'est pas plus vrai qu'une autre, puisqu'elle ne peut être universelle.
Marx (ou je ne sais trop quel Marxiste) a alors déclaré d'autorité que les intellectuelles, eux seuls, échapaient à ce processus et avaient accès à la Vérité. C'est évidement une rustine qui ne trompe personne, sauf de nos jours, encore, certains intellectuelles français.
Mais on voit d'ou vient la justification d'avoir des intellos subventionnés dans notre pays. Marx vivait de l'argent de son ami Engel. Un professeur d'université ne peut chez nous qu'être payé par l'Etat, autrement, il risquerait de retomber dans une classe sociale louche et donc de perdre son accès privilégier à la Vérité. C'est une veritable "vie selon Marx" qu'il s'agit d'imiter.

Mais l'expérience communiste nous a appris, par ses meurtres de masses, que les classes sociales en réalité n'étaient pas uniquement déterminés par l'argent. Un bourgeois pauvre reste un bourgeois, et c'est bien ce qu'on compris Lénine et Staline en l'envoyant creuser sa tombe à main nus au cercle polaire. C'est pourquoi il y a en France des bourgeois un peu partout, c'est à dire des gens qui cultivent les valeurs de travail, d'épargne, de discrétion, de discipline, d'ordre, de Patrie, de Justice etc.. quelque soit leur revenue/capital.
Les Bobos ne sont que des social-traitres par rapport à cette classe bourgeoise. Ce sont des bourgeois honteux, c'est à dire, des bourgeois retournés par la propagande Marxiste, pour qui "bourgeois" est une insulte. D'ailleur les bobos ont horreur qu'on les appels des "bourgeois" ;-). C'est ce que j'appel le complexe de Louis XVI : Etre Roi sans être monarchiste, être l'élite sans vouloir en assumer les devoirs et conséquences, bref, être mure pour la guillotine.

Parallellement, avoir déversé des milliards de dollards à des peuples de pays sous développés prétendument victimes de l'exploitation des hommes blancs n'a absolument pas contribué à les développer. Un coup d'épé dans l'eau.


Fort de ces résultats expérimentaux, nous en sommes arrivé aujourd'hui à la conclusion exactement inverse de celle de Marx : L'Economie dépend de la Pensée. Ou, exprimé autrement : l'économie est l'expression de la culture.

Le peuple qui ne connaisse pas culturellement la notion d'épargne, de propriété, de profit, voir même d'individu sont incapable de s'élever jusqu'au capitalisme. C'est pour eux une étrangeté totale. Et le perspectives sembles bien sombres pour ce genre de peuple. De même, si un peuple pense que le libéralisme (donc l'économie moderne), ca ne marche pas, il s'adaptera en conséquence et, curieusement, son économie sera en crise permanente, confirmant ses pensées. Toute ressemblance avec un pays Européen au chomage élevé depuis plus de 20 ans serait pur coincidence. A l'inverse un pays dont les gens pensent majoritairement que le libéralisme, l'économie, ca marche, s'adaptera en conséquence et aura une économie dynamique.
Ainsi, la vision du monde d'un peuple à une incidence direct sur l'économie et donc, finalement, sur son bien être.

C'est pour cela que traiter les américains d'incultes est une idiotie. Faire fonctionner une économie réclame au contraire beaucoups d'intelligence collective. Il faut que des millions de gens inventent de nouveaux produits ou idées qui seront considéré comme utile par les "clients". Si c'était si facile, tout le monde le ferait depuis longtemps. Bref, il faut de la pensée. C'est pour cela que le PIB, en définitive, à un rapport avec le QI. Plus le PIB et important, plus l'on peut à juste titre en déduire que ce pays abrite des gens intelligents. Car qu'est-ce que l'intelligence, si elle ne sert qu'à mourir de faim ? En quoi une organisation social est-elle intelligente ("Supérieur") si elle ne permet en définitive que l'émigration comme moyen de survivre ?


En conclusion, on fera plus que soupçonner les délinquants de savoir parfaitement que ce qu'ils font est mal et illégal. Ils n'agressent pas parce qu'ils sont pauvres, ils sont pauvres parce qu'ils agressent. Violer la Loi est culturel. Et d'ailleur, une preuve suplémentaire en est que lors de la grande dépression (ou le chômage -sans indemnité- atteint 25 % de la population active), la criminalité n'a pas explosé du tout. Il n'y à donc aucune raison de tolérer que quiconque viole la Loi. Que ce soit d'une part les gauchiste, comme Bové -un gars du Sud. Ou que ce soit des immigrés, encore plus Sudistes. De même que les Allemands ou les Japonais ont perdu le goût de la guerre par la punition, de même faut-il punir sans état d'âme tout ceux qui violent la Loi : Leurs raisons n'en sont pas. Car la punition est nécessaire pour marquer fermement les limites, pour faire donc changer les mentalités. Sinon les mentalités, du moins la mémoire et donc la peur. Et pour ceux qui ne comprendraient toujours pas, la peine capital s'impose d'elle même.

Le message aux délinquants et autres criminels doit être claire : vous allez perdre, le glaive de la Justice s'abatra sur vos nuque et toutes espérances et vaines.




Grande Dépression