vendredi, août 06, 2004

Des mots à la mode.

Certains mots et expressions habites les cerveaux de nos journalistes, et du fait du caractére sec des humeurs jounalistiques, y fagocyte toute la place disponible. Heureusement, à cette endroit là, un journaliste ne peut pas souffrir.

Bien sur, nous avons toujours des familles de deux personnes décimées; Ca ne doit pas être beau à voir, même sur une calculatrice. Pendant ce temps là, des décisions interviennent, va savoir pourquoi et par qui, à tout bout de champs. Nous avons aussi des victimes qui doivent être sécurisés. Ca doit avoir un rapport avec leur inscription à la Sécurité Sociale, à moins qu'il ne s'agisse finalement que de les rassurer, les pauvres petits choux.
Il y a toujours un vaste choix disponible de conneries en tous genres dites citoyennes au lieu de civique. C'est tout comme moi, qui agis toujours homme mais plus humainement, et je conseil à tout les journalistes de ne plus désormer parler que d'action homme, ca à plus de gueule.
Pour ceux qui cause le Jospinisme, il existe toujours des madames la maire, des ambassadrices -ou dreuses, ou -tateuses, et des "La" ministre (treuse ? trice ? tresse ? teuse ? tateuse ? asse ?), comme si un poste public était fonction du sexe de la personne qui en remplit la charge. En tous cas, il faudra leurs parler du 21 avril 2001, la date où le jospin à perdu le election.
A la mode aussi le mot moderne. Tout doit être moderne. Ca tombe bien, toute les époques se sont toujours déclarées modernes. Par contre, "contemporain", curieusement, n'est pas employé. C'est sur que faire un grand discours en déclarant que les Français doivent faire des efforts pour une société contemporaine, ca fait un peu débile. Vive le moderne, donc.
Autre mot, celui de sophistiqué. Plein de choses sont sophistiqués. L'autre jour, je lisais un livre sur l'Oeuvre de Derrida. Et bien l'auteur déclare pour en faire l'éloge que l'oeuvre de Derrida est incroyablement sophistiqué. Comment détruire d'un mot un homme. Car, comme tout le monde sait -surtout normalement un philosophe- sophistiqué est un synonyme de démago, menteur, trompeur, bonimenteur, abuseur, truqueur, etc..
D'ailleur, en passant, "abuser" n'a jamais voulu dire violer. Don Juan est "le grand abuseur de Seville", c'est un séducteur. Ou encore, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, comme tout les abus. Les journalistes considérent-ils qu'on puisse violer un peu, mais que tout de même, il ne faille en pas abuser ?

Nous avons toujours des "Sans-papiers" mais pas de clandestins, qui doivent être "relogés", mais pas expulsés. Un classique.
Tout comme les actes d'incivilités -15 coups de couteaux, par exemple, qui déclenche aussitôt un commentaire que viennent de réfuter, justement, les faits, sur "l'absence de probléme ici", N'ardine !

Plus récent est le "Populisme". Mon dictionnaire m'explique que le Populisme est un courrant littéraire des années 1920/1930 visant à réhabiliter le prolétariat aprés les caricatures guignolesques de Zola. Je n'ai jamais compris pourquoi toute la gauche adore Zola. Dans ses romans, dont la colone vertébrale est, je le rappel, la Loi de l'hérédité, les ouvriers, les artisans sont peints comme des incapables, des débiles profonds, des sauvages, des barbares, qui sabotent leur vie par leur imbécilité, leur paresse et leur faiblesse de caractére. Heureusement que la réalité était fort éloigné de ces oeuvres d'imaginations. Mais utiliser ce mot de "populisme" -comme condamnation verbale, et pour désigner le FN- veut donc dire que l'on condamne ce qui pourrait changer l'image négative du bas peuple. Voila qui est des plus étrange, Messieurs les bien pensants.

Enfin, je vois toujours des gauchistes défendrent la désobéissance civique et le "démontage" de restaurant, prenant modéle, je suposes, sur les S.A. -gens bien connu pour leur désobéissance civique et citoyenne, et leur "démontage" de magasins Juifs dans l'allemagne de 1930. Les verts, eux, ne se démontent pas, puisqu'ils viennent à nouveau de massacrer une propriété. Je rêve du jour où la ferme de Bové sera "démonté" citoyennement par les salariés de MacDonnald. Ce jour là, je ferai retentir un TeDeum.


Bien Gouverner, c'est "redresser les mots".