mercredi, juin 02, 2004

Du concept de race.

S'il y a des races, elles ne peuvent par définition être égales. Puisque justement, l'idée de race consiste en un classement fondé selon des caratéristiques que possédent ou bien ne possédent pas les éléments constitutifs. On obtients donc des ensembles par définitions inégaux.
Donc déclarer qu'on ne "crois pas à l'égalités des races", c'est enfoncer une porte grande ouverte. Ceux qui se plaigne de ces propos se divise en deux groupes. L'un crois sincérement en l'égalité des races. Nous avons vu que c'était une contradiction dans les termes. Le second, dont je fais partie, ne crois pas à ces histoires de races.
Le premier, tout anti raciste qu'il se proclame, a une vision raciste du monde. Pour lui les races existent, puisqu'il en proclame l'égalité, et que je suppose qu'il ne réclame pas une égalité pour ce qui n'existe pas. Bref, comme à dit le grand philosophe Clauzwitz, plus deux ennemis s'affrontent, plus ils finissent par se ressembler.
Maintenant on peut aussi considérer qu'un classement peut être possible, mais qu'il exige pour être correct qu'un nombre suffisant de caractéristiques soient évalués. L'exemple de l'anglais "Bad" et du farsi "Bad" qui ferait conclure à la même langue est célébre. Il est donc parfaitement logique que les caractéristiques physiques visibles soient complétement insufisante par rapport à la masse totale d'information possible pour classer les hommes. Cette information, bien sur, c'est à la génétique de nous la fournir.
Je pronostiques fortement que la plus grande part de notre code génétique n'est en fait qu'un livre d'histoire, celui des humains, qui attend d'être déchiffré. Un peu comme dans un programe informatique qui évolurait sans pour autant se débarasser des partie qui sont dépassés.
On n'en est pas encore là :

"Les amateurs de généalogie vont devoir ajouter des branches à leur arbre de famille. Le professeur britannique, Bryan Sykes a révélé, grâce à ses travaux sur la génétique, que 95% de la population européenne descend de sept femmes ayant vécu entre 45.000 et 8.000 ans avant Jésus-Christ. Dans Les sept filles d’Eve (éditions Albin Michel), ce chercheur de l’Institut de médecine moléculaire d’Oxford, au Royaume-Uni, revient sur cette surprenante découverte.

Crottes de hamster et fil invisible

Expliquer l’histoire des origines par la génétique, telle est la démarche de Bryan Sykes. Il s’est pour cela concentré sur l’analyse de l’ADN mitochondrial (ADNmt), présent dans toutes les cellules humaines. Cette molécule se transmet uniquement par les femmes et mute très lentement, traçant ainsi un "fil invisible" de mère en fille qu’il suffit de suivre pour "remonter dans le temps". Après avoir validé sa méthode avec des crottes de hamster, Bryan Sykes la met en pratique au début des années 90, en identifiant le cadavre congelé d’un homme vieux de 5.000 ans, retrouvé dans les Alpes autrichiennes, puis les restes de la famille impériale russe. Surprise : leurs séquences d’ADNmt sont similaires à celles d’Européens contemporains. Une révélation qui incite le savant à répondre à une question qui divise les archéologues : dans l’Europe préhistorique, "y a-t-il eu un remplacement des chasseurs-cueilleurs par les agriculteurs" venus du Proche-Orient, comme l’affirme une théorie dominante ?

Sept mères originelles



Dans des échantillons de sang ou de salive, les équipes de Bryan Sykes étudient les séquences d’ADNmt de milliers d'Européens. Les résultats aboutissent à une classification en sept souches génétiques principales, soit sept "clans" qui descendent de sept mères fondatrices. L’âge de chaque groupe est "calculé à partir du nombre moyen de mutations découvertes chez les membres modernes de nos sept clans", explique le chercheur. Plus le nombre de mutations est important, plus le groupe est ancien. Or, ajoute-t-il, six des sept femmes "avaient à un âge génétique très supérieur à 10.000 ans", c’est-à-dire antérieur à l’arrivée des agriculteurs du Proche-Orient, au Néolithique (9.000 à 3.000 av. J-C). Ebranlée dans ses certitudes, la communauté scientifique se déchaîne contre Sykes avant de se ranger tant bien que mal à ses arguments.

[Pourtant les automobiles existent au Japon sans que les Japonais soient des descendant de français. Les techniques se transmettent plustôt facilement]


Le chercheur britannique peut ainsi affirmer que plus de 95% des Européens descendent de sept mères : 11% descendent d’Ursula la Grecque (-45.000 ans), 6% de Xenia la Caucasienne (-25.000 ans), 47% d’Helena la Pyrénéenne (-20.000 ans), 5% de Velda l’Espagnole (-17.000 ans), 9% de Tara la Toscane (-17.000 ans), 6% de Katrine la Vénitienne (-15.000 ans) et 17% des Européens ont pour maman originelle Jasmine (-10.000 ans), venue de Syrie. Le clan de chacune de ces femmes a essaimé dans toute l’Europe. Vingt-six autres groupes génétiques ont été identifiés dans le monde, dont treize sont africains.

[Cela colle aussi avec la linguistique. Les Indo-Européens auraient conquis une Europe déja Indo-Européenne, Indo-Européen ancient comme ont dit pour l'instant.]


Cette approche offre l’occasion à chacun de mieux connaître ses origines. Bryan Sykes a d’ailleurs fondé la société Oxford Ancestors Oxford Ancestors qui propose de déterminer la mère originelle du curieux qui en fera la demande."


Culture et population sont donc extrémement stable.
Voila qui ne doit pas plaire aux Socialos, pour qui "Le souvenir de ce conflit [WWII] qui s'est terminé il y a cinquante-neuf ans reste étonnamment fort aux Etats-Unis." Quand à ce qui existé avant 1789, c'est le trou noir..
On remarque au passage que si on parle peu de la WWII en france, qu'est-ce qu'on recoit par contre d'invitation à la repentance pour un oui ou pour un non. Enfin, bref, HS..



Liens chouettes :
ADN mitochondrial
Homosexualité ?
Archéogénétique
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